La série d’incendies enregistrée ce dernier temps dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu (Est de la RDC) nécessite un programme de détraumatisation en faveur des victimes qui ont perdu leurs biens dont des maisons d’habitations, a indiqué un psychologue clinicien.
Il y a besoin d’un programme de détraumatisation qui nécessite d’être implémenté dans la mesure du possible par un groupe des gens disponibles, des psychologues qui peuvent identifier les victimes, les réunir à des endroits précis pour que l’on puisse identifier leur besoin réel du point de vue santé mentale, explique le psychologue clinicien Ruboneka Cikuru Justin.
« Au-delà de l’assistance matérielle, les victimes de ces incendies ont besoin des séances de détraumatisation, des counselings pour essayer d’apaiser leurs souffrances, travailler sur leur pensée par rapport à ce qui leur est arrivé afin de corriger les pensées négatives qui risquent de perturber leur vie et conduire à des maladies comme la tension, l’hypertension, le diabète et des crises d’AVC jusqu’à la mort », renchérit Ruboneka.
Et d’ajouter que :
« D’une manière subite quand cet accident arrive, il provoque un choc et si ce n’est pas bien gérer ça peut conduire à des stress post traumatiques soit à des dépressions, anxiété généralisée, bref de tels évènements méritent une prise en charge psychologique appropriée ».
« Il faut que la personne (la victime) comprenne que l’incendie est un accident », a -t-il fait savoir.
Pour cet expert, les incendies font partis des évènements traumatiques qui touchent un élément fondamental de la personne notamment la maison qui constitue un investissement significatif d’un humain et toutes les parties y afférentes.