Insécurité à Kabare : les habitants de Miti interdits de faire loger les militaires

Les habitants du groupement de Miti sont appelés une fois de plus à ne pas faire loger des militaires dans leurs maisons afin de lutter contre l’insécurité devenue monnaie courante. Cette mesure et bien d’autres ont été prises vendredi 27 décembre 2024 lors du conseil de sécurité tenue dans la salle de réunion du groupement de Miti, en territoire de Kabare, au Sud-Kivu.

Avec trois points à l’ordre du jour entre autres la question sécuritaire. Prenant parole, les chefs de villages ont expliqué les différentes situations sécuritaires auxquelles, ils font face.
Celui de Miti centre, a brossé sur la situation sécuritaire qui se détériore dans son entité avec notamment certains dérapages des éléments FARDC de la 114 Brigade appelés Guépards en donnant le cas le plus récent survenu le week-end passé.

Le deuxième point était lié aux maisons de vente des drogues où plusieurs bandits se cachent, et la commercialisation des boissons fortement alcoolisées où plusieurs jeunes passent des journées d’où l’appel à la localisation des personnes non identifiées pour éviter des cas de vol.

Le chef de village de Cibinda a fait savoir que dans son entité, la sécurité est bonne depuis un certain temps, alors que celui de Combo a montré que l’insécurité est due à la patrouille qui a été instauré depuis 17 heures. Il a fait savoir qu’une personne a échappé à une fusillade des éléments FARDC associés aux guépards. Même son pour les chefs de Kashusha, et Kakenge.

Pour le chef de groupement de Miti, Cirimwami Kwigomba Mambé, les militaires FARDC ont pris des engagements de sécuriser la population de son entité.

 » Les civils n’ont pas droit de faire loger les militaires sans autorisation préalable de leurs chefs. Nous appelons les gens à faire attention avec les fréquentations avec les hommes porteurs d’armes « 

Le colonel Kwabo Muliro regrette que les civils continuent de faire loger les militaires et que certaines filles entretiennent des relations amoureuses avec les guépards pourtant, ils ne sont autorisés à se marier qu’après 7 ans.

Disons que cette réunion de sécurité a réuni les chefs de village, la société civile, les autorités sécuritaires entre autres l’armée et la PNC, l’ANR et les représentants de confessions religieuses et la jeunesse de Miti.

Le président du CLJ-MITI Pascal Bujiriri dit Kiskis a insisté sur le faible effectif de la PNC et le respect qu’il doit y avoir entre PNC, ANR et notabilité.

Il a également recommandé au colonel PNC, commandant District Lac Kivu de renforcer le Commissariat de Miti par des jeunes policiers.

Le groupement de Miti compte cinq villages : Kashusha, Combo, Cibinda, Miti Centre et Kakenge.

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