Kabare : six personnes tuées par des bandits armés à moins d’une semaine ( Société civile)

Le cadre de concertation de la société civile dans le territoire de Kabare au Sud-kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo dénonce la recrudescence des cas d’insécurité devenus monnaie courante avec un bilan de six personnes tuées par des bandes armées en l’espace d’une semaine.

Dans une déclaration signée ce lundi 17 mars et consultée par Enyanya fm ce mardi 18 mars 2025,
les représentants du cadre de concertation de la société civile dans le territoire de kabare, font allusion à une recrudescence des cas d’insécurité enregistré dans différents groupement du territoire de Kabare.
Une situation causée par des hommes armés non autrement identifiés.

Dans ce document, les signataires citent par exemple le cas du
16 mars, vers 23heures ;
Cirimwami Shamamba chef de village Muganda/kagabi a été assassiné,
En date du 15 mars; attaque des frères serviteurs de Dieu à la paroisse de Nyatende avant d’emporter plusieurs biens.

Le même jour, à Birhange/mulumemunene en groupement de Bugobe; trois corps sans vie ont été ramassés avec des blessures par armes blanches.

En date du 12 mars, Léonie M’mushamba a été assassinée par des hommes armés dans le groupement de Bugobe.

En date du 14 Mars, dans le groupement de Luhihi, à quelques mètres du carré Minier, des opérateurs économiques ont été victimes d’un pillage par des bandits armés, avec un bilan de quatre blessés et plusieurs biens emportés.
En date du 13 Mars ;Galangwa Basinyize du village Murama dans le groupement de Bushumba a été tué par balle chez lui.

« Nous constatons avec amertume l’accroissement des cas d’insécurité ce dernier temps,parmi les causes principales on note l’évasion des prisonniers dans des prisons centrales, l’absence des services de sécurité dans plusieurs coins du territoire de kabare,ce qui fait un bilan de 6 morts,8 blessés et plusieurs biens emportés dans un espace d’environ une semaine soit du 12 au 17 mars. », a précisé Rodrigue Munguakonkwa président territorial.

Les membres du cadre de concertation de la société civile demandent:

Aux nouvelles autorités de la Province du Sud-kivu de mettre en place des mécanismes adéquats pour remédier à cette situation.

À la population, de dénoncer tout cas suspect à l’occurrence de ceux qui possèdent illégalement les armes et autres effets militaires.

À toute personne de bonne volonté d’apporter un soutien aux familles et/ou aux victimes qui se trouvent maintenant dans un état désastreux combiné à d’autres effets de la guerre.

François ishaka

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