
La zone de santé Miti-Murhesa située à trente kilomètres au nord de Bukavu dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, a notifié ces trois dernières semaines à date du samedi 13 juillet cent trente (130) cas de la maladie de variole de singe monkey pox dont trois (3) décès, tous des enfants de moins de cinq ans, révèle une source sanitaire.
Miti-Murhesa est l’une des quatre zones de santé prioritaires qui sont sur les 24 touchées par l’épidémie de Mpox depuis l’année passée avec 130 cas et un grand nombre des décès, soit trois », a indiqué dimanche à Enyanyafm le Dr Justin Bengehya, Epidémiologiste et spécialiste en information sanitaire à la division provinciale de la santé au Sud-Kivu.
« Ce sont les enfants qui sont touchés parce qu’il y un problème d’hygiène dans la zone de santé Miti-Murhesa surtout sur l’axe nord plus précisément à l’hôpital de Kavumu ou il y a surcontamination, c’est déplorable sur le site d’isolement, trois à quatre enfants se retrouvent sur un même lit avec leurs parents », regrette Bengehya.
Et d’ajouter que :
« Avec nos partenaires, on s’attèle pour activer la riposte, on a déjà déployé sur place un kit des médicaments pour une prise en charge gratuite des malades, nous sommes aussi en train d’installer une tente pour renforcer cette unité d’isolement », ajoute l’épidémiologiste.
Les voies de propagation de cette maladie sont entre des fortes activités sexuelles et les contacts directs et indirects avec la personne malade… l’idéal c’est de revenir sur les pratiques d’hygiène comme les lavages des mains comme à l’époque de la maladie à virus Ebola, suggère Justin Bengehya.
Ce dernier fait savoir que sur les 34 zones de santé que compte le Sud-Kivu, 24 sont touchées par le Mpox.