Bukavu, 15 juillet 2024 (ACP).-Depuis le début de l’année, le Sud-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo a notifié deux mille deux cents cinquante-quatre (2254) cas suspects de la maladie de variole de singe Mpox dont 80 % confirmés par l’INRB suivi de 17 décès à travers 24 zones de santé touchées sur les 34 que compte la province, a-t-on appris lundi de source sanitaire.
« Quatre zones de santé sont prioritaires avec un nombre élevé des cas à savoir, Kamituga considérée comme épicentre de la maladie avec 720 cas dont 6 décès, Nyangezi-Kamanyola avec 728 cas dont 3 décès, Uvira avec 291 cas dont 2 décès et Miti-Murhesa 130 cas dont 3 décès. Les autres décès sont repartis dans les Zones de santé d’Ibanda à Bukavu, Kitutu dans le territoire de Mwenga et Kimbi-Lulenge dans le Fizi avec 1 cas chacun », a indiqué à l’ACP le Dr Justin Bengehya, épidémiologiste et spécialiste en information sanitaire à la division provinciale de la santé au Sud-Kivu.
« Nous avons un faible taux de létalité, soit 0,75 pourcent vue le nombre de décès mais c’est inquiétant cette augmentation progressive des cas … des efforts doivent être fournis, précise -t-il.
« En dehors de la zone de santé Miti-Murhesa, les autres sont affectées par une forte activité sexuelle, à Kamituga avec son contexte minier, il y a un fort mouvement de la population, il en est de même pour Uvira et Kamanyola qui constitue le facteur majeur de la montée des cas de Mpox », explique l’épidémiologiste.
L’idéal c’est de revenir sur les pratiques d’hygiènes comme le lavage des mains comme à l’époque de la maladie à virus Ebola pour vaincre cette épidémie, conclut le Dr Bengehya
Vraiment!!nimekutana kavumu,kahaya zanganga ya karanda batoshe mtoto mweiko naile virus,mais ikonauzisha mabenye bengine bana muzinguluka???