Les jeux de hasard sont actuellement à la base des actes de vol, de la paresse et de mésententes dans plusieurs familles du groupement de Cirunga, en territoire de Kabare.
Selon certains habitants de cette contrée qui se sont exprimés ce mercredi 21 Août 2024, certains jeunes garçons et adultes mariés, boycottent les activités dans leurs familles à partir du grand matin et s’orientent à des endroits où on joue les cartes, les jeux de dés, les jeux des dames et soit dans des maisons de chance betting appelées communément maisons des paries.
Nos sources précisent que suite à ces comportements, nombreux de ces joueurs qui partent tenté leurs chances volent les produits champêtres, les petits bétails, les autres vendent les biens de leurs familles afin de trouver de l’argent pour parier.
Ces habitants rencontrés découragent ces comportements et veulent voir cette catégorie de personnes exercer les activités d’auto-pris en charge à travers l’agriculture et l’élevage ou le petit commerce.
Et aux autorités à différents niveaux de s’occuper de ces gens pour limiter les incompréhensions dans certains foyers, limiter les cas de vol et de justice populaire dans le groupement de Cirunga.
« Vous pouvez rencontrer un jeune habillé en Jacquette et y cache soit la poule, soit le cobaye ; certains volent même les sticks d’arbre, Vendent leurs habits, cambriolent les maisons d’autrui parce qu’ils n’ont pas d’argent pour parier.Nombreux se battent même dans des maisons appelées Chance betting suite aux mésententes. D’ailleurs je connais un motard qui a parié récemment la moto d’autrui et ça crée actuellement des disputent entre lui et le propriétaire » renseigne Noëlla Cirimwami, présidente de la cellule d’animation du centre de sante Camahamba et présidente du forum des femmes à cirunga
François Ishaka