Mettre fin à la grève des enseignants et permettre la reprise des cours dans des écoles primaires au Sud-Kivu, c’est l’objectif de la réunion qu’a présidé le Vice -Gouverneur et Gouverneur intérimaire Jean-Jacques ELAKANO lundi 21 Octobre 2024, à l’attention des syndicalistes des écoles conventionnées et non conventionnées de la province du Sud-Kivu.
Au cours de cette réunion qui visait la recherche des solutions pour palier à la grève des enseignants, plusieurs compromis ont été pris, entre autres: la convocation d’une Assemblée générale afin d’avoir les points de vue de tous les enseignants sur la cessation de cette grève et faire en sorte que l’édit pouvant accompagner la gratuite soit voté à l’Assemblée provinciale, l’accompagnement du Gouvernement provincial dans la prise en charge des enseignants nouvelles unités.
Au sortir de cette rencontre, la Ministre Catherine Cijanga a expliqué que la grève au primaire est levée dans certaines écoles à gestion kimbaguiste, musulmane et quelques écoles officielles, d’où la rencontre avec d’autres écoles qui traînent encore les pas.
Roger Matabaro, du Syndicat des Enseignants du Congo « SYECO » de son côté a expliqué à la presse qu’après la rencontre avec le vice-gouverneur, ils ont promis donner une réponse après une assemblée générale avec tous leurs collègues enseignants.
Pour lui, l’autorité provinciale voulait à tout prix que les syndicalistes décrètent la fin de la grève avant la réponse aux revendications des enseignants qui sont connues, chose refusée par ces derniers.
Batandi Augustin, président de l’association Nationale des Parents du Congo, section du Sud-Kivu fait savoir qu’ils sont à moitié satisfaits après rencontre avec l’autorité provinciale.
Il dit croire qu’après l’assemblée générale des enseignants, les enfants vont reprendre le chemin de l’école.
Disons que c’est en présence du Ministre provincial de l’éducation nationale BALEMBA CIJANGA Catherine, autour du Vice-gouverneur, étaient réunis les services techniques du ministère de l’éducation (le PROVED, l’IPP, DIPROCOPE), les Responsables des écoles conventionnées et non conventionnées, les représentants des parents d’élèves, mais également la société civile.