Candidat Deuxième Vice-Président du Sénat aux élections du bureau de la chambre haute du parlement, Eustache Muhanzi Mubembe était devant ses collègues fait savoir que c’est un honneur pour lui, d’appartenir à une institution aussi élevée et aussi prestigieuse.
« Je suis congolais. J’ai 56 ans et je suis avocat. Nous tous ici, nous sommes Congolais et fiers de l’être. Mais nous devrions être plus fiers encore de faire naître au cœur de l’Afrique un Congo nouveau, différent et meilleur, puisque c’est celui-là même que celui qui nous a délégués ici, le peuple congolais, attend de nous. Cela est possible, faisons-le. Notre chambre est réputée être Haute. C’est un honneur pour nous certes d’appartenir à une institution aussi élevée et aussi prestigieuse. Mais surtout c’est une responsabilité proportionnelle. », explique-t-il.
Il fait savoir que c’est aux sénateurs qu’il revient de rallumer le flambeau de cette institution commune dans l’ambition de faire une nette différence entre leur mandat actuel et les autres passés.
« Je ne doute pas que c’est à nous tous qu’il revient de rallumer le flambeau de notre institution commune dans l’ambition de faire une nette différence entre notre mandat actuel et tous les autres mandats, passés et à venir si possible. Mais si nous pouvons et devons tous le faire, il demeure cependant que nous ne pouvons pas tous le faire de la même manière et en même temps. »
Eustache Muhanzi croit que la deuxième Vice-Présidence du Sénat à laquelle il postule, n’est pas un choix hasardeux.
« Il s’agit là au contraire de la résultante d’une décision mûrement réfléchie. En effet, parmi les responsabilités et les rôles liés à ce poste, il y a, comme nous le savons tous, le contrôle parlementaire qu’il faut pouvoir conduire avec tact et rigueur. En avalisant cette candidature, mon Parti politique, l’UNC ainsi que mon Regroupement politique, qui me sont si proches, ont cru discerner en moi les qualités nécessaires pour entreprendre une telle tâche. C’est pour cela en l’occurrence qu’ils m’ont recommandé à vos suffrages tout en vous garantissant que vous pouvez me faire pleinement confiance. », et de poursuivre :
« J’ai donc espoir que vous m’accorderez vos suffrages avec la plus grande bienveillance, vous promettant à mon tour d’être toujours à la hauteur de la confiance qu’il vous plaira de porter sur ma modeste personne. Laissez-moi vous en remercier d’ores et déjà tout en vous redisant tout le plaisir que j’aurai à vous servir en toute disponibilité et avec la plus grande générosité dont je suis et serai capable. »
Abiud Olinde