La zone de santé Miti-Murhesa (au nord de Bukavu) dans la province du Sud-Kivu, Est de la République démocratique du Congo, a enregistré le décès de sept enfants de moins de cinq ans suite au Mpox en l’espace deux mois, soit de juillet à aout 2024 a-t-on appris d’une source sanitaire.
« La particularité de la zone de santé Miti-Murhesa est que ce sont des enfants de moins de cinq ans qui sont les plus touchés et qui nécessitent une assistance particulière puisque les mamans comme les gardes malades dont obligé d’être à coté de leurs enfants sans respecter les mesures préventives, donc ils sont exposés à la contamination », a indiqué le Docteur Justin Bengehya, épidémiologiste et spécialiste en information sanitaire à la division provinciale de la santé au Sud-Kivu.
A la semaine 32 que nous venons de finir, la zone de santé Miti-Murhesa a notifié la moitié de cas de la province, soit 242 cas sur les 472, explique Bengehya.
Et d’ajouter :
« Nous avons réussi à installer une tente au centre hospitalier de Karhanda/Kavumu (30kms au nord de Bukavu) pour la prise en charge des malades de Mpox dans la zone de santé Miti-Murhesa afin de réduire la promiscuité au vu du nombre de cas qui ne cesse d’augmenter ».
Notre source fait savoir que la zone de santé de Miti-Murhesa, celle de Nyangezi-Kamanyola et Kamituga figure sont les zones prioritaires (les plus touchées).
Depuis le début de l’année, le Sud-Kivu a déjà notifié 4173 cas avec une moyenne de 350 par semaine et 25 décès, ajoute l’ épidémiologiste et spécialiste en information sanitaire à la division provinciale de la santé au Sud-Kivu.
Vingt-neuf (29) zones de santé sur les (34) que compte le Sud-Kivu sont en épidémie, conclu-t-il