Le Centre de Recherche de l’institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique « INERA », Mulungu a bénéficié de nouveaux matériels qui permettront d’évaluer et conserver les semences au sein de cette institution Nationale située dans le groupement de Miti, en territoire de Kabare.
Un don offert officiellement mardi 8 Octobre 2024, au Bureau du dit centre de recherche Agronomique, par le Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO), en partenariat avec le gouvernement congolais à travers le projet PNMS avec l’appui financier de la Banque mondiale.
Aristide Ongone, Représentant de la FAO en RDC, est celui qui a remis ces matériels au nom du gouvernement de la République Démocratique du Congo à travers le ministre provincial de l’’Agriculture et porte-parole du gouvernement Didier Kabi, qui a son tour a procédé à la remise de ce lot des matériels entre les mains de l’ingénieur Elois Cinyabuguma, Directeur ad intérim du centre de recherche de l’INERA Mulungu.
Parmi les outils remis figurent des matériels de déshumidification pour l’entrepôt, les régulateurs de températures, le thermo hygromètre, les compteurs des graines, le Grain sample box, Boite de pétri en borosilicate,…
Le ministre provincial exhorte aux gens de l’INERA Mulungu à bien gérer ces outils et les invite à travailler efficacement en étroite collaboration avec le gouvernement provincial pour innover la recherche agricole et agronomique au Sud-Kivu afin de produire des semences de qualité qui pourront être vulgariser dans la communauté,
« Une solution capable de résoudre les problèmes de la crise alimentaire et l’importation de denrées alimentaires de premières nécessités dans les pays étrangers. »
A cette occasion, les agents commis au laboratoire ont indiqué qu’à part les matériels, le centre est en urgence des réactifs et d’autres éléments pour appuyer la partie pédagogique.
Et ils ont ensuite expliqué à la délégation les défis auxquels fait face le centre tels que :
La spoliation de la concession de ce centre par certaines personnes politiques, les infrastructures qui sont dans un état de vétuste et le vieillissement de certains agents dont l’âge a atteint la retraite.
François Ishaka