Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a tenu samedi 19 Octobre 2024, une séance de travail avec une forte délégation du Syndicat des Enseignants du Congo, (SYNECO), à l’issue de laquelle les enseignants du primaire ont décidé reprendre le chemin de l’école. Pour sa part, la Synergie des Syndicats des Enseignants de la RDC rejette cette décision et annonce une marche pacifique le 28 octobre prochain.
D’après la presse de l’Assemblée nationale, ces échanges ont tourné autour de la revalorisation de la question de l’enseignant congolais qui fait face aujourd’hui aux multiples problèmes administratifs, logistiques, et surtout financiers, chose qui ne lui permet plus d’exercer décemment et dignement son travail.
Le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe a salué la bravoure des Enseignants Congolais qui se sacrifient depuis des décennies pour assurer une bonne relève à travers la formation de la jeunesse.
D’après la même source, le speaker de la chambre basse a soulevé le fait que le Budget réservé l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté doit désormais être élaboré en tenant compte des propositions faites par les experts de ce secteur et en associant le Syndicat des Enseignants du Congo.
Prêchant par le bon exemple, Vital Kamerhe a appelé le SYNECO à désigner les experts qui vont travailler avec la Commission Économique et Financière de l’Assemblée Nationale dans l’examen approfondi du projet de loi de Finances 2025.
Une occasion pour le SYNECO d’être au cœur des discussions sur l’affectation de fonds publics et sur la table des décisions au niveau du pouvoir législatif. Il a appelé le SYNECO à lever la grève des Enseignants afin de ne pas mettre en souffrance les élèves.
Dans une déclaration syndicale, la Synergie des Syndicats des Enseignants de la RDC déplore le fait de forcer les enseignants à travailler dans les conditions inhumaines fait partie des pratiques anti-pédagogiques à décourager.
Elle décide après assemblée générale qui a réuni les enseignants de poursuivre la grève dans le secteur de l’Education.
Abiud Olinde