Plus de 5 000 réfugiés rwandais et burundais devraient être rapatriés dans leurs pays d’origine pour cette année 2024, mais font face à un problème logistique dus à l’impraticabilité des routes et le débordement du Lac Tanganyika.
Cette déclaration est du Haut-commissariat aux réfugiés « HCR » et la Commission Nationale des réfugiés « CNR », au cours d’une conférence organisée à l’occasion de la journée internationale des réfugiés célébrée le 20 juin.
Pour le HCR, pour le moment, la province du Sud-Kivu héberge plus de 84.000 réfugiés répartis dans deux camps.
« Les réfugiés, c’est environ 84 000 réfugiés que nous avons ici principalement de deux nationalités : les Burundais et les Rwandais. Et pour les déplacés internes, nous savons qu’au niveau du Sud-Kivu, nous avons environ 2 millions six milles des personnes déplacées internes », a dit Nadine Ndjoya, cheffe de bureau du HCR/Sud-Kivu à la presse.
Pour ces organisations onusiennes, la route nationale numéro 5 tronçon Uvira – Fizi est impraticable depuis plusieurs mois mais également le débordement du Lac Tanganyika a bloqué la traversée Uvira – Kavimvira.
« Pour cette année, nous avions prévu de rapatrier au moins 5 milles réfugiés malheureusement, vous savez que le rapatriement implique beaucoup d’interventions sur le plan logistique et précisément la logistique, c’est le principal défi que nous avons actuellement dans le rapatriement des réfugiés Burundais », a ajouté Nadine Ndjoya.
Elles précisent que la plupart des réfugiés sont rapatriés par la voie routière mais les conditions ne sont pas réunies.
Pour votre gouverne, les réfugiés sont logés dans le camp de Lusenda et le camp de transit de Mulongwe.
Abiud OLINDE